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Demi-Ironman : Un défi qui m’a sorti de ma zone de confort!

03 juillet 2015 - Par Karine Larose, M.Sc.

Temps de lecture 5 minutes

Suite à un « pacte » entre amis l’été dernier, j’ai décidé de m’inscrire au demi-Ironman à relais qui a eu lieu le 21 juin à Mont-Tremblant. Un demi-Ironman consiste à effectuer 1,9 km de nage, 90 km de vélo et 21 km de course. Lorsqu’on le fait à relais, chacun des membres de l’équipe participe à l’une des trois disciplines.

Ayant beaucoup de plaisir à faire du vélo de montagne, j’ai choisi le vélo de route comme défi à relever. Mais rouler pendant 90 km, ça ne se fait pas en claquant des doigts. Il faut s’entraîner spécifiquement pour cet objectif! Maman de deux enfants avec en plus un emploi du temps chargé, trouver 2 à 3 heures d’affilées pour « aller rouler » n’était pas évident! D’autant plus qu’au même moment, je préparais et pratiquais mes nouveaux DVD en vue du tournage. J’ai tout de même consacré le temps nécessaire à mon entraînement pour m’assurer d’être fin prête.

Entre stress et confiance

À quelques jours du jour J, je me sens relativement confiante. C’est lors de l’inscription de mon équipe, la veille, que les papillons ont commencé à se faire sentir. Je réalisais alors l’ampleur de l’événement. Quelle organisation! Le site était grandiose, l’enclos qui servait d’aire de transition était immense, il y avait des vélos à perte de vue. Ce sont des milliers d’athlètes qui allaient prendre part à ce défi de taille. Contrairement à moi et quelque soixante autres participants, tous compléteraient les trois épreuves seuls… impressionnant!

Demi-Ironman l'enclo à vélo

Récit du grand jour

Après peu d’heures de sommeil, un déjeuner plus ou moins bien assimilé et un léger mal de cœur dû au stress, me voilà dans l’aire de transition à attendre Carole. Une fois la nage terminée, cette dernière doit me transmettre la « puce » servant à chronométrer la durée de notre épreuve d’équipe. J’accueille Carole excitée, enfile la puce autour de ma cheville, enfourche mon vélo et commence à pédaler. « Pédale, pédale, pédale, Valérie t’attend pour partir à la course », voilà ce qui me trotte dans la tête. Après deux heures, je sens mon énergie baisser, malgré les efforts à manger régulièrement. Je suis en fait un peu tannée et je me demande pourquoi j’ai décidé de m’inscrire? À quoi je pensais? « Plus jamais je ne ferai ça! »

Le positivisme, c’est la clé!

J’engloutis avec peine un gel mielleux à la lime.  « Pédale, pédale, t’as juste à continuer de pédaler ». Je sais que les 20 derniers kilomètres seront plus difficiles en raison des côtes. « Comment vais-je y arriver? ». Je choisis de changer ma façon de penser et j’entame la suite avec positivisme. « Il ne me reste que 20 km! Allez Karine, la majorité des gens autour de toi iront courir 21 km après. Tu vas y arriver. On est toujours capable! Tu seras tellement fière de toi ». Quelques minutes plus tard, la fameuse route Duplessis avec les montées abruptes déferle sous mes pneus. Contrairement à ce que je m’attendais, je monte avec détermination. Je trouve la force de pédaler encore plus vigoureusement. Est-ce le deuxième souffle? J’encourage même les cyclistes sur mon passage!

Maintenant, il ne reste que 4 km… go, go, go! Je traverse le dernier rond-point et je vois au loin l’arche bleue, l’entrée de l’aire de transition. Ça y est, la ligne d’arrivée est franchie! Quel soulagement! Je débarque du vélo et cours rejoindre Valérie. Échange de la puce, quelques mots d’encouragement et hop, elle part pour son demi-marathon! C’est fini (pour moi)! Je ressens une montée d’endorphines, un bien-être quasi instantané. Quelle joie d’avoir complété ce défi, un demi-Ironman. Nous accueillons ensuite Valérie à l’arrivée, qui a couru à la chaleur pendant deux heures. « Bravo les filles, on a réussi! ».

Mon équipe après le demi-Ironman
Demi-Ironman Defi termine avec mon velo

Grandir à travers les épreuves

Quelques jours après ce défi, me voilà avec un mélange d’émotions : un sentiment de bonheur et d’accomplissement jumelé à une certaine déception que cette course soit « déjà » terminée! Toutes les heures d’entraînement en vélo ne sont plus « nécessaires » maintenant. S’inscrire à un défi de la sorte m’a inévitablement poussée à m’entraîner avec assiduité dans un sport qui m’était moins familier. Je vous dirais que cet événement m’a sortie de ma zone de confort et que j’ai réalisé ce dont j’étais capable. Toute la préparation qui m’a menée à ce but précis, fait partie de la fierté ressentie une fois celui-ci atteint. Bref, je réalise que ce genre de défi, qui m’oblige à aller au-delà de mes petites habitudes quotidiennes, me motive!

Vais-je me réinscrire au demi-Ironman l’an prochain? Peut-être. Je peux vous assurer toutefois que je vais planifier des défis ponctuels. Et vous, quels sont les différents motifs qui contribuent à maintenir votre assiduité à l’entraînement?

Demi-Ironman : Un défi qui m’a sorti de ma zone de confort! est un billet publié par Nautilus Plus. Le blogue Nautilus Plus vise à aider les gens dans leur cheminement de mise en forme à travers des articles sur l'entraînement, la nutrition, la motivation, des exercices et des recettes santé.
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