Les bienfaits de l’intégration de l’activité physique au travail : partie I

Plus de 80% des travailleurs au Québec occupent un emploi à temps plein. Ces derniers passent une grande partie de leur journée au travail ce qui réduit forcément le temps qu’ils consacrent à la pratique de l’activité physique[1].

Par ailleurs, la santé des employés est grandement influencée par leur environnement de travail qui est désormais de nature sédentaire[2]. En effet, en Amérique du Nord, 40% des emplois sont qualifiés comme étant de type sédentaire[3].

40% des emplois sont qualifiés comme étant de type sédentaire

Or, le manque de disponibilité, le nombre d’heures élevé de travail et la nature sédentaire des emplois sont des éléments importants à considérer pour la recherche de solutions permettant d’améliorer la pratique de l’activité physique des employés. Pour ces raisons, le milieu de travail est ciblé comme un endroit privilégié pour maintenir ou développer des habitudes de vie favorables à la pratique régulière de l’activité physique[4].

Les bienfaits de l’activité physique pour les employés

La pratique régulière de l’activité physique contribue, par son rôle à la fois préventif et curatif, au bien-être des employés. En plus d’être une source de divertissement, l’activité physique procure aux employés de nombreux bienfaits qui touchent la santé physique, la condition physique, la santé psychologique, les fonctions cognitives et les compétences sociales.

Les bienfaits sur la santé physique

Les employés qui pratiquent régulièrement une activité physique, en plus d’améliorer leur santé, leur qualité de vie et leur longévité, sont davantage prémunis contre plusieurs maladies chroniques telles que :

• la prévention et le traitement des maladies cardiovasculaires;
• le développement et le maintien de la santé osseuse;
• la prévention de certains cancers;
• la gestion du poids;
• et la réduction du risque de mortalité[5].

Les impacts sur la condition physique

Sur le plan de la condition physique, l’activité physique contribue à l’amélioration et au maintien de la composition corporelle, de l’aptitude aérobique, de la capacité musculaire et de la flexibilité, permettant ainsi aux employés d’effectuer avec plus de facilité et d’énergie les différentes tâches liées à leur travail[6].

Les bienfaits sur la santé psychologique

Les effets bénéfiques de la pratique de l’activité physique sur la santé psychologique sont aussi reconnus tant en prévention qu’en traitement. Elle améliore la confiance en soi, le sentiment d’efficacité personnelle et la capacité à surmonter les obstacles[7]. De plus, elle influence positivement plusieurs déterminants de la santé psychologique, notamment la réduction des symptômes de stress, d’anxiété, de dépression et l’amélioration de l’humeur[8] (De Moor et al., 2006).

Les impacts sur les fonctions cognitives et les compétences sociales

Enfin, plusieurs études indiquent que la pratique de l’activité physique améliore les fonctions cognitives, atténue le vieillissement du cerveau et offre même une protection contre certaines maladies neurodégénératives, telles que l’Alzheimer et le Parkinson[9]. De plus, l’activité physique en groupe favorise une meilleure santé psychosociale, constitue un vecteur d’adaptation sociale et contribue au développement de certaines habiletés sociales et relationnelles[10].

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Le succès de la pratique de l’activité physique au travail demeure une responsabilité partagée entre l’employé et l’organisation. Pour vous aider à implanter un programme d’activité physique au travail, Nautilus Plus vous offre un service d’accompagnement personnalisé. Pour plus de détails, veuillez écrire à ententescorporatives@nautilusplus.com.

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[1] Institut de la statistique du Québec (2019). État du marché du travail au Québec: bilan de l’année. Récupéré de l’Institut de la statistique du Québec

[2] Carr, Lucas J, Christoph Leonhard, Sharon Tucjer, Nathan Fethke, Roberto Benzo et Fred Gerr (2016). « Total Worker Health Intervention Increases Activity of Sedentary Workers », American Journal of Preventive Medicine, vol.50, no 1, p. 9-17.

[3] Church Timothy S, Diana M Thomas, Catrine Tudor-Locke, Peter T Katzmarzyk, Conrad P Earnest, Ruben Q Rodarte et al. (2011) « Trends Over 5 Decades in US Occupation-Related Physical Activity and Their Associations with Obesity », PloS One, vol.6, no 5, p. 1-7.

[4] Arena, Ross (2014). « Lifestyle Modification Interventions and Cardiovascular Health : Global Perspectives on Worksite Health and Wellness and Cardiac Rehabilitation », Progress in Cardiovascular Diseases, vol.56, no 5, p. 473-475.

[5] Kino-Québec (2019). L’activité physique au travail : des bienfaits pour tous / Savoir et agir. Récupéré du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur

[6] Idem

[7] Ministère de l’Éducation et de l’Enseignement Supérieur (2017). Politique de l’activité physique, du sport et du loisir : Au Québec, on bouge! Récupéré du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport

[8] De Moor, M H M, A L Beem, J H Stubbe, D I Boomsma et E J C De Geus (2006). « Regular Exercise, Anxiety, Depression and Personality: A Population-Based Study », Preventive Medicine, vol. 42, no 4, p. 273-279.

[9] Erickson, Kirk I, Michelle W Voss, Ruchika Shaurya Prakash, Chandramallika Basak, Amanda Szabo, Laura Chaddock et al. (2011). « Exercise Training increases size of hippocampus and improves memory », Proceedings of the National Academy of Sciences, vol. 108, no 7, p. 3017-3022.

[10] Kino-Québec (2011). L’activité physique, le sport et les jeunes / Savoir et agir. Récupéré du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport

Les bienfaits de l’intégration de l’activité physique au travail : partie I est un billet publié par Nautilus Plus. Le blogue Nautilus Plus vise à aider les gens dans leur cheminement de mise en forme à travers des articles sur l'entraînement, la nutrition, la motivation, des exercices et des recettes santé.
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