Actuellement très tendance, l’huile de noix de coco fait jaser. Certains vantent ses nombreux bienfaits, alors que d’autres la pointent du doigt et disent qu’il faudrait l’éliminer complètement de notre alimentation.
Environ 90 % des lipides de la noix de coco sont sous forme d’acides gras saturés. En Amérique du Nord, les recommandations pour la santé cardiovasculaire sont de réduire notre consommation de ce type d’acide gras, puisqu’il ferait augmenter les taux de cholestérol LDL (« mauvais » cholestérol). Par contre, il faut savoir que l’effet des différents acides gras saturés diffère selon le type d’acide gras.
Les particularités de la noix de coco
La moitié des acides gras saturés de la noix de coco sont sous forme d’acide laurique, soit le même que celui contenu dans le lait maternel. Comparativement aux autres acides gras (saturés, monoinsaturés et polyinsaturés confondus), l’acide laurique serait celui ayant le plus fort effet d’augmentation des taux de cholestérol HDL (« bon » cholestérol). Ainsi, la consommation d’acides gras saturés provenant de la noix de coco serait moins dommageable pour la santé cardiovasculaire que celle des acides gras saturés provenant du beurre, par exemple.
Par contre, les études restent unanimes; c’est la substitution des acides gras saturés par des gras insaturés (monoinsaturés et polyinsaturés) qui a le plus fort effet bénéfique sur le risque de maladies cardiovasculaires.
L’utilisation de l’huile de noix de coco
Toujours en Amérique du Nord, l’huile de noix de coco (ou huile de coprah) est surtout utilisée sous forme hydrogénée ou partiellement hydrogénée par l’industrie alimentaire dans les pâtisseries et autres aliments prêts à manger. Sous cette forme, elle devrait être évitée puisqu’elle a une plus forte teneur en acides gras saturés et trans.
Ceci étant dit, on sait que les gras saturés demeurent plus stables lorsqu’exposés à la chaleur que les gras insaturés. Ainsi, à la maison, lorsqu’on prévoit faire une cuisson à température élevée, l’huile de noix de coco vierge pourrait être un choix intéressant, à condition de ne pas la faire fumer, ce qui entraînerait la formation d’acides gras trans. Pour les cuissons à plus basse température, l’huile d’olive reste à privilégier, pour sa forte teneur en acides gras monoinsaturés.
L’huile de noix de coco : est-elle bonne ou mauvaise? est un billet publié par Nautilus Plus. Le blogue Nautilus Plus vise à aider les gens dans leur cheminement de mise en forme à travers des articles sur l'entraînement, la nutrition, la motivation, des exercices et des recettes santé.
Tous droits réservés © Nautilus Plus 2012
Une séance avec une nutritionniste vous aidera à progresser!
Définissons ensemble vos objectifs nutritionnels et obtenez les conseils d’un expert!
Prendre rendez-vous